Les premiers tests de grossesse à domicile, commercialisés en 1973, exigent une bonne dose de patience et des talents de bricoleuse: installer l’éprouvette, verser les gouttes d’urine, ajouter le réactif… pas moins de 9 étapes et 5 composants sont nécessaires avant de pouvoir lire le résultat. Mais aussi compliqués soient-ils, ces tests sont une véritable révolution: pour la première fois, les femmes savent si elles sont enceintes quelques jours à peine après la conception, sans faire appel au corps médical: une autonomie appréciée, que l’arrivée de l’enfant soit redoutée ou désirée. Moins médiatisé que la pilule ou l’IVG, l’autotest de grossesse a été un outil de l’émancipation féminine
La suite dans Le Figaro, 5 avril 2013