Mon premier cadavre

» La première étape consiste à soulever la peau. » Assis dans la grande salle carrelée de jaune, les étudiants écoutent, attentifs. Derrière eux, la lumière des néons éclaire treize corps dissimulés sous de grands draps bleus. Une odeur douceâtre aux relents de produits chimiques plane dans l’air. Inscrits en 2eme année de médecine, ces quarante garçons et filles s’apprêtent à pratiquer leur première dissection humaine.. En compagnie du photographe Jean-Marie Heidinger, je les ai suivi dans ce rituel initiatique, à Paris. Un reportage publié par le magazine Néon en 2016, et qu’on peut lire ici